Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Scène VIII.
DORANTE, LYCAS.
LYCAS, lui présentant un billet.
Monsieur.
DORANTE.
[1].
(Il continue, après avoir lu tout bas le billet.)
J’ignore quelle offense
Peut d’Alcippe avec moi rompre l’intelligence ;
Mais n’importe, dis-lui que j’irai volontiers.
Je te suis.
(Lycas rentre, et Dorante continue seul[2].)
D’aujourd’hui seulement je produis mon visage,
Et j’ai déjà querelle, amour et mariage :
Pour un commencement ce n’est point mal trouvé.
Vienne encore un procès, et je suis achevé.
Se charge qui voudra d’affaires plus pressantes,
Plus en nombre à la fois et plus embarrassantes :
Je pardonne à qui mieux s’en pourra démêler.
Mais allons voir celui qui m’ose quereller.
FIN DU SECOND ACTE.
- ↑ Var.
BILLET D’ALCIPPE À DORANTE.
Une offense reçue
Me fait, l’épée en main, souhaiter votre vue.
Je vous attends au mail. ALCIPPE.
DORANTE, après avoir lu.
Oui, volontiers,
Je te suis. (Lycas rentre, et Dorante continue seul.)
Hier au soir je revins de Poitiers. (1644-56) [Autre billet.] - ↑ Le mot seul est omis dans l’édition de 1692.