Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 4.djvu/489

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Et quoi qu’un juste orgueil sur l’heure persuade,
Qui ne sent point son mal est d’autant plus malade :
1125Ces ombres de santé cachent mille poisons,
Et la mort suit de près ces fausses guérisons.
Daignent les justes Dieux rendre vain ce présage !
Cependant allons voir si nous vaincrons l’orage,
Et si contre l’effort d’un si puissant courroux
1130La nature et l’amour voudront parler pour nous.

FIN DU TROISIÈME ACTE.