Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 6.djvu/181

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Thésée.

Vous fuyez, ma princesse, et votre adieu fatal…


Dircé.

Prince, il est temps de fuir quand on se défend mal.
Vivez, encore un coup : c’est moi qui vous l’ordonne.


Thésée.

Le véritable amour ne prend loi de personne ;
Et si ce fier honneur s’obstine à nous trahir,
Je renonce, madame, à vous plus obéir.