Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/317

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sur l’amertume des ennuis,
et tout indigne que j’en suis,
tu consoles toutes mes peines.

J’en bénis ta main paternelle,
j’en bénis ton fils Jésus-Christ,
j’en rends grâces au saint-esprit :
à tous les trois gloire éternelle !

Ô Dieu tout bon, ô Dieu qui m’aimes
jusqu’à supporter ma langueur,
quand tu descendras dans mon cœur,
que mes transports seront extrêmes !

C’est toi seul que je considère
comme ma gloire et mon pouvoir,
comme ma joie et mon espoir,
et mon refuge en ma misère.

Mais mon amour encor débile
tombe souvent comme abattu,
et mon impuissante vertu
ne fait qu’un effort inutile.

J’ai besoin que tu me soutiennes,
que tu daignes me consoler,