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peut le rendre vainqueur de leur plus rude assaut ;
et plus ce changement m’est un pénible ouvrage,
plus je le vois facile à la main du très-haut.
CHAPITRE XXX.
comment il faut demander le secours de Dieu.
Viens à moi, mon enfant, lorsque tu n’es pas bien ;
fais-moi de ton angoisse un secret entretien :
dans les plus mauvais jours, quelque coup qu’elle porte,
je suis toujours ce Dieu qui console et conforte ;
mais tout ce qui retient ces consolations
que je verse d’en haut sur les afflictions,
c’est que bien qu’elles soient leurs remèdes uniques,
à me les demander un peu tard tu t’appliques.
Avant que je te voie à mes pieds prosterné
m’invoquer dans les maux dont tu te sens gêné,
tu fais de vains essais de tout ce que le monde
promet d’amusements à ta douleur profonde,