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OEUVRES

��DE

��P. CORNEILLE.

��AVERTISSEMENTS

PLACÉS PAR CORNEILLE EN TÊTE DES DIVERS RECUEILS DE SES PIÈGES.

I

AU LECTEUR'.

C'est contre mon inclination que mes libraires vous font ce présent, et j'aurois été plus aise de la suppression entière de la plus grande partie de ces poëmes, que d'en voir renouveler la mémoire par ce recueil. Ce n'est pas qu'ils n'ayent tous eu des succès assez heureux pour ne me repentir point^ de les avoir faits ; mais il y a une si no- table différence d'eux à ceux qui les ont suivis, que je ne puis voir cette inégalité sans quelque sorte de confusion. Et certes, j'aurois laissé périr entièrement ceux-ci, si je

I. Cet avis est tiré du recueil intitulé OEavres de Corneille, pre- mière partie (contenant : Mélite, Clitandre, la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place Royale, Médée et l'Illusion comique). Rouen et Paris, i644, petit in-i2. Il a été reproduit en tète des réim- pressions de la première partie, de i648 à i657 inclusivement.

a. Var. (édit. de 16481657) : pour ne me repentir pas. Corneille, i i*

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