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4 AU LECTEUR.

rement négligée : j'aime mieux l'appeler un embellisse- ment qu'une règle ; mais un embellissement qui fait grand effet, comme il est aisé de le remarquer par les exemples du Cid et de V Horace. Sabine ne contribue non plus aux incidents de la tragédie dans ce dernier que l'Infante dans l'autre, étant toutes deux des personnages épisodiques qui s'émeuvent de tout ce qui arrive selon la passion qu'elles en ressentent, mais qu'on pourroit retrancher sans rien ôter de l'action principale. Néanmoins l'une a été condamnée presque de tout le monde comme inutile, et de l'autre personne n'en a murmuré, cette inégalité ne provenant que de la liaison des scènes qui attache Sa- bine au reste des personnages et qui n'étant pas observée dans le Cid, y laisse l'Infante tenir sa cour à part.

Au reste, comme les tragédies de cette seconde partie sont prises de l'histoire, j'ai cru qu'il ne seroit pas hors de propos de vous donner au devant de chacune le texte ou l'abrégé des auteurs dont je les ai tirées, afin qu'on puisse voir par là ce que j'y ai ajouté du mien et jusqucs 011 je me suis persuadé que peut aller la licence poétique en traitant des sujets véritables.

��III

AU LECTEUR'.

Ces quatre Volumes contiennent trente deux Pièces

promière fois h Turin en i585, eut du vivant do son auteur quarante (jdilions. Il en a paru doux en iSgo : l'une à Venise, in-;^" ; l'autre à Ferrare, in-ia. On ignore laquelle est la première.

1 . Ce troisième avis, pour lequel nous avons suivi le texte de l'édition de 1682, avait paru d'abord dans celles de i663 (in-folio), de 166^ et de 1668 (in-8"), avec quelques différences que nous indi-

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