Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 1.djvu/450

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Que qui vous venge ainsi puissamment vous offense,

Les perfides auteurs de ce complot maudit,

Qu’à me persécuter votre absence enhardit,

À votre heureux retour verront que ces tempêtes,

Clitandre préservé, n’abattront que leurs têtes.

Mais on ouvre, et quelqu’un, dans cette sombre horreur,

Par son visage affreux redouble ma terreur.

Scène IV

Clitandre, le Geôlier

Le Geôlier

Permettez que ma main de ces fers vous détache.

Clitandre

Suis-je libre déjà ?

Le Geôlier

Non encor, que je sache.

Clitandre

Quoi ! ta seule pitié s’y hasarde pour moi ?

Le Geôlier

Non, c’est un ordre exprès de vous conduire au roi.