Page:Corneille Théâtre Hémon tome1.djvu/362

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

|»8 Le CID

Je m'accuse déjà de trop de négligence : 345

Courons à la vengeance; Et tout honteux d'avoir tant balancé,

Ne soyons plus en peine, Puisqu'aujourd'hui mon père est l'offensé, Si l'offenseur est père de Chimène. 350

��347. Yar. Et tout honteux d'avoir tant balancé.

« Tous honteux, telle est la leçon de la première édition (1637), d'une des impressions de 1638 et de l'édition de 1639. En 1644, Corneille a mis tout au singulier, non pour éviter l'aci'ord, mais parre que le sens veut le singulier, et que dans ces vers R idrigue parle de lui seul. » (M. Marty-Laveaux.) Voyez le ■vers 1351. Selon Vaugelas, tout, adverbe, est invariable, mais Corneille et ses contemporains écrivent souvent tous entiers, tous prêts.

350. Comme, en res deux dernières stances, le ton s'est relevé, en même temps que la pensée! Rodrigue n'est plus le galant u cavalier », au langage raffine; c'est le Ois de don Diegue, c'est le vengeur de l'honneur familial outragé, c'est déjà le Cid qui se révèle. Les antithèses n'ont pas disparu ; mais, comme elles répondent à des sentiments vrais, on n'y prend pas garde. On est tout entier i cette idée sur laquelle ae clôt ni bien le premier actA : Rodrigue ti faire mb 4aToir.

��FIM 00 PaSMIEa ACTK.

�� �