SUR LES COMÉDIES
��Je ne puis souffrir de résistance...
Vous soupirez en vain ; vos soupirs et vos larmes Contre ma -rclonté sont d'impuissantes armes.... Et, pour toute raison, il suffit que je veux'.
��Du même ton autoritaire, Pleirante, père de Célidée, lui dira
��Parle, ma volonté sera-t-elle obéie?...
Je ne veux plus du tout souffrir de contredit*.
��Mais c'est que les inexplicables caprices de sa fille l'auront poussé à bout; car nul ne ressemble moins à l'égoïste Géraste que ce père souriant et in iulgent, qui permet à sa fille de se donner elle-même, assez discret pour se retirer à la vue du valet qui apporte une lettre du jeune Lysaudre :
��Ma fille, adieu : les yeux d'un homme de mon âge Peut-être empêcheraient la moitié du message^.
��On comprend qu'à ce jeune vieillard Florine ait songé sérieu- sement à unir une vieille femme aussi peu revêche que Ghrysante, la mère d'Hippolyte ; mais Ghrysante, avec un sourire grave, écarte une telle idée :
��Cela sentirait trop sa fin de comédie'
��Il y a de la tristesse au fond de cette gaieté. Instruite par une douloureuse expérience, mariée autrefois contre son gré, veuve aujourd'liui et « sage à se? dépens », Ghrysante veut épargner à sa fille ce qu'elle a souffert elle-mêuie. A Dorimaut, qui lui demande la main d'Hippolyte, elle répond :
��1. La Suivante, IV, 2; V, 7.
2. Galerie du Palais. IV, 9.
3. Galerie du Palaii, I, i.
4. Galerie du Palais. V s
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