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ACTE II, SCÈNE VIII ÎÛ7

LE VIEIL HORACE.

Ah ! n'attendrissez point ici mes sentiments :

Pour vous encourager ma voix manque de termes:

Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes;

Moi-même en cei adieu j'ai les larmes aux yeux.

Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux. 710

708. Sur pensers, voyez la note du vers 214.

709. « Cette larme paternelle qui tombe des yeux de l'inflexible vieilllard, touche cent fois plus que les plaintes superllaes des deux femmes. » (La Harpe.) Sur ce caractère du viri' Horare et sur ce passage en particulier, voyez le juge- ment de M. Saint-Maro-tjirardin, cité dans l'Introduction.

710. — Laissez faire aux dieux, c'est-à-dire laissez agir les dieux :

Fais tomber de la plaie (de l'or), et laisse faire à moi. {Menteur 1308,) « J'ai cherché dans tous les anciens et dans tous les théâtres étrangers une situation pareille, un pareil mélange de grandeur d'àmej de douleur, de bien- «é>Dce, et je ne l'ai point trouvé. » (Voltaire.)

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