Page:Corneille Théâtre Hémon tome3.djvu/300

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Ah ! Cliton ! Je me trouve à deux doigts de ma perte.


Cliton

Vous en avez sans doute un plus heureux succès,
Et vous avez gagné chez elle un grand accès.
Mais je suis fâcheux qui nuis par ma présence,
Et vous fais sous ces mots être d’intelligence.


Dorante

Peut-être. Qu’en crois-tu ?


Cliton

Le peut-être est gaillard.


Dorante

Penses-tu qu’après tout j’en quitte encor ma part,
Et tienne tout perdu pour un peu de traverse ?


Cliton

Si jamais cette part tombait dans le commerce,
Et qu’il vous vînt marchand pour ce trésor caché,
Je vous conseillerais d’en faire bon marché.


Dorante

Mais pourquoi si peu croire un feu si véritable ?


Cliton

À chaque bout de champ vous mentez comme un diable.


Dorante