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SUK SOPttONiSBÈ 451
pas Syphax, comme tel héros de roman moderne, s'effacer discrè- tement et unir par sa mort les deux amants que gênait sa vie ? Le Syphax de Corneille n'est point d'humeur aussi accommodante ; il faut l'en louer, en avouant cependant que, mort ou vivant, il crée à Sophouisbe et à Massinisse la plus fausse des situations. De là le caractère équivoque et l'intérêt partagé de toutes les tragédies qui n'ont pas délibérément supprimé Syphax ; de là, en particulier, cette froideur de la tragédie cornélienne, si grave et profonde his- toriquement, mais, dramatiquement, si peu entraînante .
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