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gédie de Corneille, se demande pourquoi elle n'est plus reprise au théâtre 1. 11 nous semble que la réponse est maintenant facile : les belles scènes à'Olhon, pour être appréciées à leur juste valeur, ont besoin de cette attention réfléchie que la lecture seule permet d'appliquer aux beautés un peu abstraites; au théâtre, elles éton- neraient plus qu'elles ne charmeraient, car l'action est tout au théâtre, et la partie faible de cette œuvre est précisément l'action. « Le maréchal de Grammont dit, à l'occasiou d'Olhon, que Cor- neille devrait être le bréviaire des rois; et M. de Louvois, qu"il faudrait un parterre composé de ministres dÉtat pour juger cette pièce 2. » A merveille ! Seulement, les rois et même les ministres d'État se font de plus en plus rares dans le public ordinaire de nos théâtres. Othon n'en reste pas moins une pièce admirable eu certaines de ses parties, curieuse dans son ensemble.
1. Abrégé de l'histoire du théâtre français. Le même ouvrage mentionne une pièce connue seulement par les registres de la Comédie franç.iise : la Mort d'Olhon, jouée le 5 janvier 1699, donnée seulement trois fois, et non imprimée.
2. Dniaporte et Clément, Anecdotes dramatiques, t. II.
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