Page:Correspondance apocryphe de saint Paul et des Corinthiens.djvu/14

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de la même main que ce qui précède, mais malheureusement très effacés et, en quelques passages, entièrement illisibles :

Incipiunt scripta Corinthiorum ab (sic) apostolum Paulum.

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Incipit rescriptum Pauli apostoli ad Corinthios.

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Incipit eiusdem Pauli apostoli a[d Laodicenses]. (Ce dernier titre est presque illisible[1].)

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Les deux premiers de ces textes sont publiés ci-dessous.

Pris de court par mon départ et découragé par le peu de lumière qui pénètre, en un jour d’automne, dans la salle de l’Ambrosienne, je n’avais pas achevé de copier la correspondance apocryphe de saint Paul et des Corinthiens. Mes notes en comprenaient à peine la première moitié. Mais lorsque la lecture de l’intéressant article de M. Vetter m’eut montré, peu de semaines après, l’actualité de ce sujet, je résolus d’invoquer l’aide d’un jeune docteur de l’Ambrosienne, l’abbé A. Ratti, dont j’avais pu apprécier, dans une excursion faite ensemble à Monza, le bon esprit scientifique et la parfaite obligeance. J’avais d’abord essayé de déterminer M. P. Corssen, qui avait avant moi pris copie des mêmes pièces, à les publier à ma place, mais M. Corssen s’y était refusé avec la délicatesse que je lui connais. M. Ratti voulut bien à la fois revoir mes notes et continuer ma copie. Il eut également l’obligeance de se charger de faire photographier sous ses yeux les pages en question. Ce que son travail a dû être, ceux-là seuls le comprendront qui savent en quel triste état est le verso du feuillet 169. C’est pourquoi l’établissement du texte qui va suivre lui appartient au moins autant qu’à moi. Je n’ai pas craint de demander en outre à M. Corssen de vouloir bien collationner notre transcription avec la copie qu’il avait prise, et il y a mis le plus bienveillant empressement. Enfin M. Ceriani a eu l’ex-

  1. L’épître aux Laodicéens est assez incorrecte et montre plusieurs leçons très rares (ainsi, vers. 14, petiones, avec le seul Codex Toletanus. Cf. J.-B. Lightfoot, Colossians, troisième édit., 1879, p. 287).