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LA LIMAGNE

de partout, et à Clermont apparait comme étant proche de la ville, bien qu’il soit à une lieue et demie de là. L’immense chaîne du Forez sont à l’opposé de la ligne des Monts Dômes [sic], et la rivière Allier coule paisiblement à leur pied.

O champs de la Limagne ! O fortuné séjour ! -— [sic]

si souvent célébré par les poètes et les philosophes, où les Romains conquérants du Monde ont choisi eux-mêmes comme retraite rurale, et construits des cités sur les ruines laissées par de puissants barbares, — un endroit que Sidoine Apollinaire décrit comme une région « tellement belle que les étrangers sont charmés par son aspect, oublient un moment leur propre pays, et sont incapables de quitter les scènes d’enchantement qu’elle présente, » — une région que le Roi Childebert désirait voir par dessus tout avant de mourir, ayant entendu décrit comme « une merveille de la nature et un paradis terrestre ! ». Il ne doit pas être oublié cependant, dans l’enthousiasme de l’admiration que cette magnifique plaine procure, la raison pour laquelle le Roi Childebert, après avoir traversé La Limagne [sic], prononcé son vœu mémorable, fut que tout était entièrement enveloppé de brouillard, aucune partie n’était visible. Le climat est, en fait, très incertain, la conséquence de la proximité des montagnes ; et une des grandes causes de l’émeraude ver-