Page:Costello - A pilgrimage to Auvergne from Picardy to Velay - A 30154 2.pdf/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
TEMPLE DE MERCURE

Les armes et munitions furent transportées dans l’arsenal de la ville, et les prétendus marchands furent tous jugés et pendus, à l’exception d’un, qui avait quitté Mont-Ferrand pour informer ses camarades qu’ils avaient réussi à introduire leurs supposés biens. La nouvelle de la découverte atteignit les bandes hostiles, qui jugèrent plus prudent de renoncer à leur attaque prévue.

Froissart raconte l’histoire d’un chevalier nommé Bonnelance, qui, étant à Mont-Ferrand en compagnie de dames, qui le sollicitèrent pour se signaler par quelque exploit contre les Anglais, qui ravageaient le pays à cette période. Une de ses dames, qui avait porté son dévolu sur Bonnelance, émit le souhait d’avoir un prisonnier Anglais. Le chevalier, résolu à gratifier sa belle esclavagiste, sorti, et, comme un preux [sic] de la vieille école, ramena plusieurs captifs, qu’il conduisit à ses pieds, en disant : — “Vous en vouliez un, voilà plusieurs Anglais. Je vous les donne à garder jusqu’à ce qu’ils trouvent un moyen de payer leur rançon.” Les dames furent ravies, et donnèrent à Bonnelance un grand merci [sic], et il reçut la récompense de sa courtoisie, en étant admis aux amusements et gaités donnés pas les dames pendant trois jours à Mont-Ferrand.