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LABYRINTHES

forçant de revenir sur nos pas, monter la colline une nouvelle fois et retourner sur le chemin pentu par lequel nous étions venu, que nous pensions possible de trouver. Loin d’être capable d’accomplir cela, nous continuions à aller de plus en plus profondément dans le labyrinthe de guirlandes que les vignes jetaient autour de nous, et commencions à désespérer de nous en extirper, lorsque nous vîmes une porte ouverte sur un jardin de vigne qui était évidemment dans une descente ; nous pensions qu’il pourrait nous mener à une maison où nous pourrions trouver quelque personne pour nous guide, et y rentrions vivement.

En quelques minutes nous entendîmes des voix, et étions en présence d’une joyeuse fête, assis sous une tonnelle, écoutant les récits d’un voyageur, qui, comme nous, explorait. Lui était cependant accompagné d’un guide accrédité, qui nous montra son insigne officielle, et nous reprocha sévèrement notre audace. Deux jeunes filles très jolies, à qui appartenait le jardin, et qui montraient les merveilles des Grenièrs de César [sic] à tous les passants, maintenant insistaient pour que nous nous reposions après nos fatigues, avant qu’elles nous conduisent sur le bon chemin. Elles nous avaient vu une heure avant perchés sur les hauteurs du Puy de Châteix, et avaient à moitié anticipé notre dilemme, qui, nous ont elles dit, n’était pas inhabituel. “Nous avons laissé notre porte ouverte exprès, ” dirent-elles, “pendant que vous pourriez trouver