Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 12.djvu/145

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payé le bonheur d’être utile à ses parents ; mais tout allait changer, et avec la mauvaise saison s’approchait le moment qui devait exercer son courage, mettre au jour sa vertu, et sur la tête du juste la couronne immortelle de vie.

Depuis plusieurs jours, le missionnaire s’affaiblissait sensiblement ; il ne marchait plus qu’avec peine, et, quoiqu’appuyé sur son bâton et sur le bras d’Élisabeth, il était obligé de se reposer sans cesse ; s’il montait dans un kibick,