Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 12.djvu/5

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PRÉFACE




Le trait qui fait le sujet de cette histoire est vrai : l’imagination n’invente point des actions si touchantes, ni des sentiments si généreux ; le cœur seul peut les inspirer.


La jeune fille qui a conçu le noble dessein d’arracher son père à l’exil, qui l’a exécuté en dépit de tous les obstacles, a réellement existé ; sans doute elle existe encore : si on trouve quelque intérêt dans mon ouvrage, c’est à cette pensée que je le devrai.


J’ai entendu reprocher à quelques écrivains de peindre dans leurs livres une vertu trop parfaite ; je ne parle pas de moi, qui suis si loin de posséder le talent nécessaire pour at-