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d’un besoin analogue, avec cette différence que son dételage est beaucoup plus délicat à exécuter et a chance d’agir moins rapidement. La réfection des forces musculaires et morales s’accomplit vite ; on se sent merveilleusement dispos et courageux après un dételage complet bien compris et opéré à point. L’agitation cérébrale, elle, comporte toujours une certaine « houle » vis-à-vis de laquelle les aides que nous venons de signaler se comportent comme un brise-lames, mais qui ne se calme que lentement. C’est pourquoi nous avons naguère recommandé à l’homme affairé, passant d’une forte activité cérébrale à la pratique d’un sport quelconque, de s’imposer entre deux le tampon d’un bref dételage, d’un repos absolu dans l’immobilité et le silence sur un divan ou une chaise longue.

En tous les cas, que chacun y apporte son ingéniosité personnelle et s’applique à saisir les occasions et à utiliser les circonstances favorables, une chose demeure, c’est qu’il nous faut, à nous autres hommes du xxme siècle,