Page:Coubertin - Essais de psychologie sportive.djvu/263

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
___________________________
___________________________
257

nous n’avons pas de préférence. Mais, nous bornant à constater que les deux termes existent réellement, c’est là que nous serions enclins à discerner l’origine de cette action énervante ou pacificatrice par laquelle se traduit pour l’escrimeur le plaisir de l’assaut. Le contact de l’arme déclenche en lui le genre de bravoure qui serait la sienne en face du danger. La mobilisation musculaire et nerveuse s’en ressent. Tout l’organisme y participe, et ainsi le résultat final sur l’organisme lui-même s’affirme dans le sens de l’excitation ou dans le sens de la détente.