assesseurs de Dubois, est signée par celui-ci et par le tenancier lui-même, à moins qu’il ne soit illettré.
Le 25 avril, jeudi après Pâques de l’année suivante, Renard et Dubois exécutèrent le même travail à Montdoré[1]. Là, soixante-douze tenanciers, dont plusieurs étaient de Vauvillers, reconnurent les droits seigneuriaux suivants :
Le seigneur a les trois justices, qu’il fait rendre par un maire et des officiers. Les autres seigneurs de Montdoré[2] relèvent de lui. Les actes de vente d’immeubles doivent se passer sous le sceau du tabellion de Jonvelle. Le seigneur a un bannerot (domaine) qu’il amodie en grain, « au bled le bled, à l’aveine l’aveine, au sombre néant. » Les sujets doivent une corvée à chacune des trois récoltes du bannerot. Il amodie la paisson dans son bois de la Rieppe. Les habitants sont tenus, le cas requérant, d’accompagner la justice à Jonvelle, d’y faire monstres d’armes et de contribuer aux menus remparements du château. Quant aux cens particuliers, ils sont tous en argent. Une seule propriété, une fauchée de pré, est taillable à volonté, et au demeurant franche et quitte de toutes autres charges et servitudes quelconques.
Le lundi 28 août 1539 commença le travail des reconnaissances pour Jonvelle, sous le cloître de l’église Saint-Pierre, place accoutumée des actes et exploits de justice. Tous les sujets sont présents, au nombre de