Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/371

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six pour jardins et vergers, onze pour les près de Jourdain, et vingt-quatre pour les vignes de Thaon ou sur Cunel.

Les communautés dépendantes de la seigneurie et faisant à leur tour la reconnaissance des droits féodaux, étaient Godoncourt, ayant 97 tenanciers ; Raincourt, 26 ; Voisey, 118 ; Bousseraucourt en partie, 19 ; Ormoy, 74 ; Corre, 64 ; Ranzevelle, 12 ; Selles, 54 ; Villars-Saint Marcellin, 18 ; Montdoré, 10. Le manuel des reconnaissances de 1665 se contente de nommer les autres villages de la terre, sans dénombrer leurs sujets. Ces villages sont Anchenoncourt, Polaincourt, Plainemont, Saponcourt, Bourbévelle, Montcourt, Fignévelle, et en partie Vougécourt, Ameuvelle, Grignoncourt et Lironcourt. Les habitants de Bourbévelle étaient tenus, en temps d’éminent péril, de faire le guet et garde à la porte Sainte-Croix. La communauté de Raincourt devait annuellement neuf livres estevenantes de tailles et deux gros pour le pressoir. Corre payait alternativement huit et sept francs de tailles, et Godoncourt vingt-quatre francs six gros quatre engrognes, plus cent quarante-sept francs pour l’acensement du bois de Burevau, et vingt sous pour un canton de chènevières appelé le Pargie[1].

En 1674, la terre de Jonvelle, partageant le sort de la Franche-Comté, entra définitivement sous la domination de Louis XIV, qui en prit possession non comme vainqueur, mais à titre de comte palatin, du chef de sa femme, {{noir|[[w:Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683) |

  1. Archives du Doubs, J, 24.