Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/389

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et Barrois. Elle donnait ce dénombrement pour son acquisition des seigneuries que feu messire Thomas, marquis de Jouffroy, possédait à Raincourt et à Betaucourt (1er octobre 1743).

Par son mariage avec Agnès, fille de Vuillaume de Betaucourt, Vichard de Bourbonne, bailli du Comté (vers 1290), partagea la seigneurie de ce village avec Jean, son beau-frère. Sa portion comprenait cent ||Journalier |journaux]]}} de terres, vingt-quatre fauchées de prés, plusieurs familles avec leurs héritages, l’étang et la moitié de son moulin, etc. Perrin de Bourbonne et Girard de la Grange, fils de Vichard, déclarent par des reconnaissances revêtues du sceau de la prévôté de Jussey (1322, 1323), qu’ils tiennent en fief cette seigneurie de l’abbé de Cherlieu, excepté la maison forte, les fossés et un autre fief qui relevait de Vichard de Passavant. Déjà en 1269, celui-ci faisait savoir à tous que messire Liébaud de Vorbeville, chevalier, était son hons et féaulble ; et en 1337, il déclarait que le même Liébaud avait vendu ses héritages au couvent de Cherlieu, sauf le fief de Passavant. Le sire de Passavant avait sans doute acquis une portion de la seigneurie de Bourbévelle par quelque alliance avec cette maison. Du reste, ce seigneur était très puissant. Il maria Gisèle, sa fille, en premières noces à Eudes, comte de Toul, petit-fils de Mathieu, duc de Lorraine, et en secondes noces à Jean du Châlelet, cousin de son premier mari et fils d’Isabelle de Joinville, sœur de l’historien de Saint Louis. Ces deux alliances de la maison Louis de Beauvau, seigneur de Tremblecourt, appartenait à cette famille de