Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/439

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l’archevêque Hugues III, pour la dotation du monastère de Saint-Vincent. En 1184, le pape Lucius III, à la prière de l’abbé Guichard, renouvela les confirmations que les papes Innocent II et Alexandre III avaient faites des possessions de cette abbaye. Dans l’énumération de ses bénéfices figurent la chapelle de Corre et ses appendices.

En 1150 et 1155, Arnulphe, clerc de Corre, de Colrâ, est témoin d’une charte de l’archevêque Humbert en faveur de Clairefontaine. En 1172 et 1178, d’autres donations, faites aux mêmes religieux par Thierry de Vellefaux, sur les territoires de Melincourt et de Dampierre, eurent pour témoins Nochaire et Varin, chapelains de Corre, avec les abbés Guy de Cherlieu, Thiébaud de la Charité et Vuillaume de Bithaine.

En 1242, Hugues, curé de Corre, donne à Saint-Vincent sa maison située sur le cimetière de l’église Saint-Pierre. Cette église était donc paroissiale.

En 1247, transaction entre l’abbaye de Saint-Vincent et le curé de la chapellenie de Corre : on y convient que celui-ci et ses successeurs auront le denier de charité des dimanches, le denier de baptême, le denier de visite, les gerbes, les prestations, le trenténal et les aumônes dépassant six sous estevenants. Quant aux autres revenus, le curé en aura le tiers, et le reste sera pour le couvent.

1250. L’archevêque Guillaume de la Tour confirme aux mêmes bénédictins les bénéfices reçus de ses prédécesseurs, en particulier l’église de Bourbonne avec ta chapelle du château, les églises de Vauconcourt, d’Ormoy, d’Aisey, de Buffignécourt, de Blondefontaine, de Raincourt, et à Corre