Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/482

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frais de la nation. Il mourut à Paris, le 3 décembre 1803.

2° Jean-Baptiste de Mandre, né à Saint-Loup, le 28 octobre 1739, fut préfet des études au collège de Besançon après l’expulsion des jésuites, ensuite curé de la paroisse Saint-Pierre, député du clergé aux états généraux, évêque constitutionnel du Doubs, et vicaire général de Claude Lecoz. Il est mort en 1823, curé de Sainte-Madeleine.

Pour Jean-François, autre petit-fils de Claude de Mandre, de Beauregard, marié à Catherine le Joyant, de Bougey (1720), il obtint en partage le castel des le Joyant et fut amodiataire du domaine seigneurial. De lui sont nés cinq enfants, entre autres Claude-François, curé de Lambrey, dont la conduite orthodoxe, pendant le schisme révolutionnaire, consola sa famille et son pays des égarements de son cousin Jean-Baptiste de Mandre. Confesseur de la foi et émigré en 1793, il fut néanmoins rayé des listes de proscription, par l’influence de son parent, Claude-François le Joyant, l’un des défenseurs de Louis XVI. C’est de cette lignée que sortent les de Mandre de Bougey et de Rigney.