Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/610

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

honneur, avec beaucoup de courage, à la défense de la ville de Jonvelle, que vous aviez en charge ; ce dont nous ne mancquerons pas aux occasions d’en avoir le souvenir qu’il conviendra.

Nous avons leu volontiers la relacion que nous avez envoyé de ce qui s’est passé au siège d’icelle. (Cette pièce manque au recueil.)

Quant à ce qui touche les desseings que pressentez des ennemys sur vostre chasteau de Chauvirey, sur les considéracions que vous alléguez, nous vous dirons que, comme disent les vostres nous voyons la face des choses bien changée, et que nous avons conféré avec Monsieur le baron de Scey, pour adviser à ce qui sera jugé à propos debvoir estre faict pour cela en ces occasions présentes. Et sur quoy nous attendrons les advis qu’il nous doibt donner au plustost pour ce regard, pour y pourveoir. Vous ferez bien cependant de faire tout ce que vous cognoistrez nécessaire pour prévenir tous pernicieux desseings que pourroient estre mis à exécution sur vostre dict chasteau. Concernant les debvoirs que vous avez rendus au service de S. M. et au bien de la province, en espérant que vous n’y manquerez pas, pour les affections que vous y avez tousjours rescogneu, nous prions Nostre Seigneur vous avoir en sa saincte garde.


Dole, 27 décembre 1636. — La Cour à Gallass.

On le félicite de ses succès contre l’ennemi, en particulier du recouvrement de Jonvelle. On le prie de décharger la province autant que possible du séjour de ses troupes, en leur donnant quartier chez l’ennemi.

Monsieur, nous avons aprins avec extrême contentement, premièrement par la bouche du sieur baron de Scey, l’heureux exploict de V. E. au recouvrement de la ville de Jonvelle et occupation de quelques chasteaux sur l’ennemy, et la chasse qu’elle a donnée à l’armée françoise. De quoy nous félicitons le succès de V. E. et souhaitions une suitte encor plus glorieuse de tous ses généreux desseins, à l’honneur de Dieu, au service de Sa Majesté impériale et de toute sa très auguste maison, et à l’advancement de la cause commune.

Nous avons prié ledict sieur baron de Scey de repasser promptement