Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/623

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faisant partie du domaine, et avait fait démolir quelques restes des anciens remparts, servant alors de clôture à des propriétés particulières. De plus, il avait intercepté plusieurs chemins qui traversaient les fossés et anticipé en divers endroits, au grand préjudice de quelques individus et même de toute la communauté. Celle-ci représente au roi qu’en effet ces fossés, comblés depuis cent trente-trois ans, ont servi de promenades aux habitants et de pâturages aux bestiaux ; que, d’ailleurs, dans les reconnaissances qui ont été faites par les habitants envers le roi d’Espagne, il n’a jamais été fait mention des fossés ; qu’une grande partie de ces murs existait encore quand Bigot les a fait démolir ; qu’en droit Jonvelle n’est plus une ville de guerre en 1774, puisqu’elle a été brûlée et détruite de fond en comble en 1641 ; que le village actuel a été reconstruit sur les ruines de la ville, et qu’ainsi Bigot doit être condamné.

La communauté fut déboutée de ses demandes par arrêt de 1779.