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Signalons aussi l’article Malherbe de la Grande Encyclopédie, écrit par M. Brunetière. Nous avons mentionné dans le dernier chapitre, à titre documentaire, Les classiques imitateurs de Ronsard : Malherbe — Corneille — Racine — Boileau, extraits recueillis et annotés par Edm. Dreyfus-Brisac (Paris, Calmann Lévy, s. d.) ; le même auteur a écrit depuis un ouvrage dans le même esprit sur ou plutôt contre Boileau (1902) : ce qui en a été dit dans la Revue d’histoire littéraire de la France pourrait s’appliquer aussi aux Classiques imitateurs de Ronsard.

Pour les sources de Malherbe, l’édition de Ménage et celle de Lefebvre de Saint-Marc fournissent de nombreux rapprochements avec les poètes anciens. Ménage croit que Malherbe est l’homme du monde le moins plagiaire. Le commentaire d’André Chénier sur Malherbe (éd. De la Tour) a la supériorité d’avoir été écrit par un poète, et un poète nourri d’antiquité : l’intérêt qu’il présente n’a du reste pas échappé aux critiques, depuis Sainte-Beuve jusqu’à MM. P. et V. Glachant, André Chénier critique et critiqué et E. Faguet, André Chénier (Collection des grands écrivains). Les principaux textes sur l’imitation chez Malherbe ont été cités dans l’Introduction. Le travail de Berger de Xivrey, Recherches sur les sources antiques de la littérature française (Paris, Crapelet, 1829), qui date de trois quarts de siècle, est encore plus incomplet que vieilli.

On trouvera mentionnés en leur lieu, au cours de cette étude, les Lettres de Peiresc, éd. Tamizey de Larroque (Collection de documents inédits pour servir à l’histoire de France) ; Gaston Paris, La littérature normande avant l’annexion (Discours prononcé à la Société des Anti-