N.h.g. 595 ap. J.-C. arrivée de Hyei tjă venant du Ko kou rye et de Hyei tchhong, 慧聰, venant du Păik tjyei.
» 602 le bonze Koan reuk, 觀勒, vient du Păik tjyei ; Seung ryong, 僧隆, et Oun tchhong, 雲聰, viennent du Ko kou rye.
» 609 To heun, 道欣, et Hyei mi, 慧彌, arrivent du Păik tjyei.
» 610 le roi de Ko kou rye envoie les bonzes Tam tjing, 曇徵, et Pep tyeng, 法定,
» 615 Hyei tjă retourne au Ko kou rye.
» 623 Koan reuk est nomme chef des bonzes, 僧正,
» 624 le Ko kou rye envoie le bonze Hyei koan, 慧灌, qui est nommé chef des bonzes.
» 645 plusieurs bonzes, parmi lesquels des Coréens, sont chargés d’instruire le peuple.
» 648 des bonzes japonais sont envoyés en Corée pour étudier.
» 684 23 bonzes et religieuses du Păik tjyei, s’établissent dans le Musasi.
C’est aux bonzes que l’on doit, entre autre bienfaits, la diffusion de l’écriture. J’ai eu déjà l’occasion[1] d’exposer les principaux faits relatifs à l’histoire de l’écriture en Corée : au Ko kou rye, plus rapproché de la Chine, il existait dès l’origine du royaume, des mémoires tenus par diverses personnes, on les appelait ryou keui, 留記 ; mais ce n’est qu’en l’an 600 qu’on en fit une histoire officielle ; c’est dans les dernières années du IVe siècle ou les premières du Ve siècle que des inscriptions furent érigées sur les tombes des
- ↑ Voir Bibliographie coréenne, Introduction, III. — Note sur les différents systèmes d’écriture employés en Corée. (Transactions of the Asiatic Society of Japan, vol. XXIII, pp. 5 et suivantes).