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man, de l’économie politique, des nouvelles récentes ; elle est dans sa 7e année, paraît chaque mois, et se vend 13 sens le numéro. Le Bun gaku kai, [texte chinois]文學界 le Monde littéraire coûte 15 sens le numéro. Il est moins volumineux que le Tai yau (70 pages seulement), mais l’impression en est plus soignée ; il débute par des reproductions de photographies d’après des œuvres d’art (la fille du Titien ; une suivante de Diane, par Mlle Houssay) ; la couverture, avec une lyre, une épigraphe de Gœthe (was man nicht versteht, das besitzt man nicht) n’est pas sans prétention artistique ; le sommaire mentionne aussi plusieurs poésies et descriptions poétiques. Mais le numéro contient un fâcheux avertissement : la revue va cesser de paraître après cinq ans d’existence ; beaucoup de revues japonaises, en effet, n’ont qu’une vie éphémère et celle-ci, comme durée, est loin d’avoir été mal partagée. Le Mezamasi gusa, [texte chinois]メザマレ草, l’Avertisseur, est une revue de critique littéraire, attirant l’attention par sa couverture, où, sur un fond lilas, s’étale une plume entre deux femmes au profil grec, la poésie et la peinture ; le numéro 25, que j’ai sous les yeux, renferme une chronique, des poésies chinoises, une brève nouvelle dont la scène est en Italie et où l’on est étonné de reconnaître les noms de Frascati et de Tusculum sous leur déguisement japonais (Hurasukati et Tusukurumu).

Je passe les Nouveaux Romans, [texte chinois]新小說, Sin seu