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NOTES.

P. 26, l. 2. « Mais comment n’en est-elle point morte ? »

Amyot : « il faut dire que non, car j’en fusse mort. » Contresens. C’est assez d’une pareille sottise pour gâter toute une page.

P. 26, l. 15. « Mais Dorcon, ce gars, ce bouvier amoureux aussi de Chloé… »

On a voulu garder quelqu’air de la phrase naïve et enfantine, ὁ δὲ Δόρκων, ὁ βουκόλος, ὁ τῆς Χλόης ἐραστής. Amyot ne sent point ces choses là. En quelques endroits il a aussi des tournures heureuses, qui relèvent la pensée de l’auteur, et cela répare un peu le tort qu’il lui fait ailleurs.

P. 26, l. 17. « Dryas plantoit un arbre pour soutenir quelque vigne. »

Amyot n’a point entendu le texte. Il traduit : « Dryas plantoit un arbre près de lui ; » cela veut dire apparemment, près du lieu qu’habitoit Dorcon. Ce n’est point là le sens.

P. 27, l. 6. « Cinquante pieds de pommiers… »

Version d’Amyot très littérale. On a mal-à-propos changé cela dans les réimpressions qui portent : « cinquante pommiers. »