sens. Il détruit l’agrément de ce passage qui est tout dans l’opposition de ceci avec ce qui suit : « à quoi Chloé prenoit plaisir ; mais Daphnis en avoit de l’ennui. » Ces deux phrases se répondent.
P. 48, l. 22. « Jetoient à Chloé plusieurs paroles à la traverse. »
Mémoires de Vieilleville, liv. III, chap. xxii : « Ceux de Boulogne commençoient à faire contenance d’entendre à quelque capitulation. Car sous prétexte de venir avec sauf-conduit visiter les prisonniers, ils en jettoient souvent plusieurs propos à la traverse. » Henry Estienne, Apologie pour Hérodote : « mais cependant je jetterai ce mot comme à la traverse. » Gourville, Mémoires : « Il en jeta quelques propos à M. Hervart. »
P. 49, l. 1. « Comme des Satyres à la vue de quelque Bacchante. »
C’est bien le sens ; mais il faudroit exprimer cela avec l’agrément et le rhythme qui est dans le grec, traduire μανικώτερον, et conserver la naïveté de cette tournure καὶ εὔχοντο… καὶ νέμεσθαι. Amyot : « Les hommes dans les pressoirs… sautoient après Chloé comme feroient des satyres autour de Bacchus. » Il met Chloé dans les pres-