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NOTES.

Φιλητᾶν τοῦτο αὐτοῖς γινέται νυκτερινὸν παιδευτήριον. Br.

P. 61, l. 17. « Ils étoient sous le chêne assis. »

Amyot traduit « sous un chêne. » Voyez p. 1, l. 1, la fin de la note.

P. 62, l. 7. « Comme s’ils eussent été liés ensemble. »

Amyot : « comme s’ils eussent été collés ensemble. » Cette grossièreté n’est point dans le grec.

P. 62, l. 9. « Mais pensant que ce fût le dernier point… »

Ces mots se pourroient unir aussi bien à ce qui précède, et la ponctuation seule les en sépare. C’est la même faute qu’Aristote reprend quelque part dans une phrase d’Héraclite, et où est tombé notre auteur quand il a dit, p. 49 de l’édition de Rome : οὐ μὴν ὁ Δάφνις χαίρειν ἔπειθε τὴν ψυχήν, ἰδῶν τὴν Χλόην γυμνὴν· ἤλγει τὴν καρδίαν. Les pauses dans le discours doivent être marquées par le sens, et La Fontaine est blâmable d’avoir dit dans un de ses contes :

Quant au surplus, ils avoient deux enfants,
Garçon d’un an, fille en âge d’en faire.