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NOTES.

tines, et qui s’éloigne fort du caractère de l’auteur. Celui-ci, dans sa composition, suivant le précepte des maîtres et l’exemple des anciens, varie incessamment le rhythme et la mesure de ses phrases. C’est ce qu’on a tâché d’observer, et le lecteur s’en apercevra, dans les endroits sur-tout qu’Amyot n’a point traduits, et qui paroissent en françois pour la première fois. Amyot, en général, tout occupé du sens littéral de l’auteur, en altère souvent la phrase, et ne rend presque jamais les formes du style, qui, dans un ouvrage tel que celui-ci, importent autant ou plus que le fonds même des idées.

P. 93, l. 11. « Et au lieu des roseaux… »

On lit dans la première édition d’Amyot : « et au lieu de s’aller jeter entre deux roseaux, » faute d’impression reproduite dans toutes les éditions ; lisez « entre des roseaux. »

P. 93, l. 14. « En tira d’abord un son douloureux. »

Amyot : « en sonna un chant piteux, comme d’un amoureux transi, comme d’un poursuivant, comme d’un qui sonne la retraite, comme d’un qui va cherchant et rappelant quelque beste qu’il a égarée. » Ce n’est pas là traduire, mais