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NOTES.

on ne vit « les eaux enchaînées ni les pierres fendues par le froid. » Hérodote ayant fait une peinture célébre du froid de la Scythie, plusieurs le voulurent imiter, sans s’embarrasser des convenances, mais aucun plus ridiculement qu’Hérodien, qui, dans un récit historique, décrit en poète les frimas du Rhin.

P. 100, l. 1. « Les uns retordoient du fil. »

Amyot : « Les uns filoient des cordes. » Contresens.

P. 100, l. 1. « Les autres tissoient du poil de chèvre. »

Amyot : « Les autres tressoient du poil de chèvre. » Contresens. On fabriquoit de grosses étoffes de poil de chèvre ; elles servoient à vêtir les pauvres et à faire des tentes.

Les fautes d’Amyot se multiplient à tel point dans les deux derniers livres, que si on les vouloit noter toutes, ce seroit une chose infinie.

P. 101, l. 1. « Chaque fois qu’ils trouvoient sous leur main la panetière. »

C’est le grec mot à mot. Amyot : « chaque fois qu’ils n’avoient la panetière, » phrase inintelli-