Page:Courier Longus 1825.djvu/247

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de La Fontaine. Lisez, pour le sens et la mesure : « Dieu gard sire Oudinet, » comme La Fontaine lui-même a dit : « Dieu nous gard de plus grand’ fortune. » Faut-il s’étonner que les textes grecs et latins soient altérés, quand nous voyons nos auteurs même estropiés de cette façon ? Peu de gens aujourd’hui savent assez de françois pour être éditeurs de La Fontaine.

P. 105, l. 16. « A peine qu’ils ne tombèrent. »

Expression d’Amyot qu’il emploie fréquemment. Cette phrase lui est particulière. On disoit en ce temps-là, « à peu qu’ils ne tombèrent, » comme parlent toujours Rabelais et les Cent Nouvelles Nouvelles.

P. 106, l. 1. « Ayant ainsi Daphnis. »

C’est là certainement ce qu’a voulu dire l’auteur. Mais le texte est altéré.

P. 106, l. 10. « Le louèrent de son bon esprit. »

Οἱ δὲ ἐπῄνουν τὸ ἐνεργόν. C’est la leçon très correcte des manuscrits de Rome et de Florence. Lucien, dans le Songe : ἐπαίνων τὸ καινουργόν.