Page:Courier Longus 1825.djvu/249

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peur qu’il ne souillast son baiser. » On ne sait quel texte il a suivi ; ou plutôt il n’a fait nulle attention au texte qui est fort clair en cet endroit.

P. 110, l. 9. « Ne se passa point tout pour eux. »

Dans les réimpressions d’Amyot on a mis : « ne se passa point du tout pour eux. » Grosse faute.

P. 111, l. 16. « Commençant petit à petit, etc. »

Amyot : « Commençant petit à petit à reprendre leur chant ramage, après un si long silence. Les brebis besloient, les agneaux sautoient, etc. » Cette mauvaise traduction a été encore mutilée par les imprimeurs. L’édition originale porte : « Commençant petit à petit à reprendre leur chant ramage. Après un si long silence les brebis besloient, etc. » On a supprimé cela dans les réimpressions, et mis à la place une version qui ne vaut guère mieux, faite sur le latin de Jungermann.

Si long silence est ridicule ; mais Amyot ne songe guère à ces choses-là. Le style de Longus périt tout dans ses mains ; c’est un tailleur de pierres qui copie l’Apollon.