Page:Courier Longus 1825.djvu/263

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P. 162, l. 13. « Vois-tu comment sa chevelure semble la fleur d’hyacinthe. »

Amyot : « Voyez-vous comment sa perruque est belle ? » Si l’on vouloit marquer toutes les fautes d’Amyot dans ces deux derniers livres, il faudroit le copier en entier.

P. 163, l. 8. « Les aigles de Jupiter... »

C’est une pensée de quelqu’un de nos poëtes élégiaques, soit Callimaque ou Philétas, que Properce aussi s’est appropriée :

Cur hæc in terris facies humana moratur !
Juppiter, ignoro pristina furta tua.

Remarquez que la pensée est juste dans Longus, mais non pas dans Properce qui parle d’une femme. Jamais Jupiter n’enleva de femme. Le poëte grec que Properce traduit et que Longus copie, parloit sans doute d’un garçon.

P. 164, l. 5. « Rester bœuf à l’étable. »

Proverbe grec ; c’est-à-dire, inutile, hors de service.