Page:Courier Longus 1825.djvu/302

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Nous sommes d’accord sur les faits et les circonstances qu’il raconte ; la plupart, de son invention, sont indifférentes au fond. Qu’importe, en effet, qu’il se soit le premier aperçu de cette tache, ainsi qu’il le dit, ou que je la lui aie montrée dès que je la vis moi-même, comme c’est la vérité ? que ce soit lui qui m’ait indiqué ce manuscrit de Longus, ou que je le connusse long-temps auparavant, comme vous, monsieur, le savez, et tant d’autres personnes à qui j’en avois écrit ou parlé ? que j’aie copié, selon ce qu’il dit, tout le supplément sous sa dictée, ou que je lui aie déchiffré et expliqué les endroits qu’il n’avoit pu lire, faute d’entendre le sens, comme le prouve cette copie même, tout cela ne fait rien à l’affaire.

J’ai fait la tache, l’horrible tache, et j’en ai donné à M Furia ma déclaration, sans qu’il songeât, quoi qu’il en dise, à me la demander. Après lui avoir offert ma copie, qu’il me demandoit tout aussi peu, je la lui ai depuis refusée. Je suis loin de m’en repentir, et vous allez voir pourquoi.