Page:Courier Longus 1825.djvu/313

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cela ; mais ils ne vouloient, nous dirent-ils, faire de la peine à personne. La chose en demeura là. J’ai gardé la minute d’une lettre que j’écrivis à ce sujet à M. Chaban, membre de la junte.

Livourne, le 30 septembre 1808.

« Monsieur,

« Les ordres que j’ai reçus m’ont obligé de partir si précipitamment, que j’eus à peine le temps de porter chez vous ma carte à une heure où je ne pouvois espérer de vous parler ; manière de prendre congé de vous bien contraire à mes projets ; car, après les marques de bonté que vous m’avez données, monsieur, j’avois dessein de vous faire ma cour et de profiter des dispositions favorables où je vous voyois, pour rassembler et sauver ce qui se peut encore trouver de précieux dans vos bibliothèques de moines. Mais puisque mon service m’empêche de partager cette bonne œuvre, je veux au