Page:Courier Longus 1825.djvu/314

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moins y contribuer par mes prières. Je vous conjure donc de vouloir bien ordonner que tous les manuscrits de l’abbaye soient transportés à la bibliothèque de Saint-Laurent, et qu’on cherche ceux qui manquent d’après le catalogue existant. J’ai reconnu dernièrement que déja quelques uns des plus importants ont disparu ; mais il sera facile d’en trouver des traces, et d’empêcher que ces monuments ne passent à l’étranger, qui en est avide, ou même ne périssent dans les mains de ceux qui les recèlent, comme il est arrivé souvent, etc. »

On donna de nouveaux ordres pour la recherche des manuscrits. Je fus même nommé par la junte, avec M. Akerblad, commissaire à cet effet ; honneur que nous refusâmes, lui comme étranger, moi comme occupé ailleurs. Ce soin demeura donc confié à MM. Puzzini et Furia, que rien ne put engager à y penser le moins du monde ; ils ne vouloient alors faire de la peine à personne. Ceux qui avoient les manuscrits les gardèrent, et les ont encore.