Page:Courier Longus 1825.djvu/327

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endroits, que ceux qui ont des livres corrigeront aisément, j’ai mis le tout au point que M. Furia, lui-même, avec ma traduction et son Schrevelius, suivroit maintenant sans peine le sens de l’auteur d’un bout à l’autre. Tout cela se pouvoit faire par d’autres que moi, et mieux, à Venise ou à Milan, mais non à Florence.

Les Florentins ont de l’esprit, mais ils savent peu de grec, et je crois qu’ils ne s’en soucient guère : il y a parmi eux beaucoup de gens de mérite, fort instruits et fort aimables ; ils parlent admirablement la plus belle des langues vivantes : avec cela on se passe aisément de grec.

Quelle préface auroit pu, je vous prie, mettre à ce fragment M. Furia, s’il en eût été l’éditeur ? il auroit fallu qu’il dît : Dans le long travail que j’ai fait sur ce manuscrit, dont j’ai extrait des choses si peu intéressantes, j’ai oublié de dire que l’ouvrage de Longus s’y trouvoit complet ; on vient de m’en faire apercevoir. Et là-dessus, il auroit cité votre article de la gazette. Vous voyez,