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LE MARIAGE D’HERMANCE

avec des yeux comiques ; conseillez-moi, Mademoiselle Hermance, afin que je n’aie pas l’air trop bête…

Elle enleva vivement une rose de son bouquet :

— Tenez, dit-elle en lui tendant la fleur, il faut que vous ayez au moins quelque chose dans les mains.

Puis, comme il restait là, embarrassé et farceur, tenant sa fleur ainsi qu’une chandelle :

— Eh bien, reprit-elle, vous offrirez cette rose en disant : « M. Verhoegen, je n’ai pas l’honneur de vous connaître, mais j’ai tout de même le plaisir de vous souhaiter une bonne fête. » Voilà !

— Bravo, fit-il en riant, vous êtes pleine d’imagination. Moi, vous savez, je me connais, je n’aurais jamais trouvé ça tout seul. Voyons, dites encore une fois…

— Ah mais non, vous vous moquez !