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LE MARIAGE D’HERMANCE

Tout le monde félicita Cappellemans sur la santé de ses deux enfants et la vaillance de sa femme.

— Oh, dit-il avec attendrissement, c’est une si bonne petite mère !

— Quand on sait nourrir soi-même, confia Mme Platbrood à Mme Vermeulen, ça est toujours le mieux, n’est-ce pas ?

— Certainement, repartit la vieille dame, aussi j’espère que votre fille pourra nourrir un petit temps.

— Oh, déclara François, pour ça je suis tranquille…

Et glorieux :

— Pauline a beaucoup de lait, savez-vous, elle en a comme une vache !

Lancé d’une voix forte, le mot surprit un peu dans sa brutalité sonore et pittoresque. Il eût peut-être choqué si Joseph ne l’avait relevé avec à-propos :