Page:Courouble - Le Mariage d'Hermance (La famille Kaekebroeck), 1905.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


II


Donc, par ce dimanche de printemps, Pierre Dujardin s’en allait à travers la vieille ville, muni de son appareil photographique.

C’était le premier beau jour de l’année ; les rues regorgeaient de citadins et de provinciaux, monde alerte et bruyant le matin, mais qui modérera tantôt sa fringance et renfrognera sa figure, pour se traîner mornement avec ses marmots dans le calme après-midi d’une ville sans autres distractions que les terrasses de ses cafés.

Le jeune homme marchait allégrement,