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LE MARIAGE D’HERMANCE

Débarrassée de sa toque, elle lui apparaissait bien plus charmante encore ; ses bandeaux sombres, où frissonnait la lumière, faisaient admirablement ressortir la fraîcheur de son teint. Toute la figure respirait la candeur souriante, un entrain joyeux qui ravissait le jeune homme et le plongeait dans une véritable extase.

Certes, il y avait là d’autres demoiselles fort séduisantes ; mais il ne les regardait qu’à la dérobée et seulement pour en faire des objets de comparaison à l’avantage de celle qu’il avait distinguée entre toutes.

Comme elle lui semblait plus gracieuse, plus fine et plus vive que toutes ses compagnes !

Il remarqua bientôt qu’en passant et repassant devant le groupe des mamans, la jeune fille et son cavalier adressaient des sourires à l’une de ces dames qui leur répondait en se