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LE MARIAGE D’HERMANCE

fameux procès d’assises. C’étaient le chevalier et M. Dujardin qui, pendant les premiers services, avaient dirigé la conversation parlant propriétés, immeubles, chasses, courses, automobiles avec une compétence affligeante pour des oreilles aussi peu au courant de la terminologie sportive que l’étaient celles du pauvre Pierre.

Plus tard, le théâtre avait subitement délié la langue des dames. Pièces, opéras, récitals, elles jugeaient tout d’un mot, sans appel.

On effleura aussi la peinture à propos d’une récente exposition, ce qui permit à une chaussette, qui se croyait un bas-bleu, de proférer quelques sentences : le tableau devait plaire, représenter des sujets agréables et moraux. Aujourd’hui, la peinture s’encanaillait, blessant le regard et les mœurs.

De là on en vint à parler du dernier livre. Une dame, qui s’écoutait grasseyer, déplora