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LES CADETS DU BRABANT

tout près de s’éteindre. Travaillons sans nous soucier de personne. Sommes-nous pas les plus forts ? Hé, bonne chance à nos impudents rivaux ! — Et maintenant, chers amis, laissez-moi vous renouveler les éloges et tous les remerciements que je vous dois pour l’application et le talent que vous avez déployés ce soir !

Des acclamations retentirent plus vibrantes que toutes les autres et soudain, sur un signe de Van Camp, les musiciens attaquèrent la partie brillante de la Valse Rose en guise de clôture.

Aussitôt M. Rampelbergh courut à Ferdinand et, avant que le jeune homme ahuri eût pu s’en défendre, il l’empoigna à bras le corps et l’obligea bon gré mal gré à valser avec lui.

Les musiciens riaient si fort qu’ils ne par-